Tourisme

LAGUENNE-SUR-AVALOUZE


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Patrimoine architectural :

L’église de Laguenne : Eglise romane St-Martin du XIIe siècle, siège d’une prévôté bénédictine.

De l’église du XIIe siècle ne subsistent plus que le transept et l’abside flanquée de deux absidioles. Le reste a été profondément transformé au XVIe siècle qui a fait un vaisseau unique de la nef et des bas-côtés primitifs. D’autres modifications intervenues aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ont modifié le caractère et la partie occidentale.

Le clocher qui surmonte la croisée du transept (refait en 1631 et remanié en 1843) est animé par de petites tourelles d’angle. A l’intérieur, le cœur est orné de peintures murales. Le transept, l’abside et les absidioles sont à peu près intactes et montrent de beaux chapiteaux ornés de motifs floraux. Dans la nef (XVIe siècle), un plafond à voussures a remplacé le voûtement primitif.

En façade, un porche profond abrite une épitaphe latine de son fondateur «Etienne» gravée sur un plaque en marbre rose de forme carrée (classé Monument Historique).

On trouve à l’intérieur d’autres objets classés au titre des monuments historiques (orfèvrerie et statues). Parmi les plus importants on trouve :

- une Vierge allaitante à l’Enfant «Notre Dame de Laguenne» datant du XIVe siècle en pierre polychrome,

- un Saint-Michel guerrier et justicier en pierre du XVe siècle,

- une Vierge à l’Enfant assise en noyer peint, polychrome du XVe siècle,

- un Saint-Martin-de-Tours en bois peint du XVIe siècle,

- une chaire à prêcher en bois peint, polychrome du XVIIIe siècle,

Le transept avec le clocher qui le surmonte ainsi que l’abside et les absidioles sont inscrits par arrêté du 30 août 1976.

L’église de Saint-Bonnet-Avalouze : L’évêque clermontois Saint Bonnet, mort au VIe siècle, y est honoré, comme le sont également Saint Cosme, dont l’église possède des reliques, et Saint Roch. Peu de choses sont connues de l’histoire de l’église, sinon qu’elle fut restituée -avec d’autres- par Adémar à l’abbaye Saint-Martin de Tulle (testament de 930). Après la transformation de l’abbaye en cathédrale (1317), l’église fut placée dans les limites du nouvel évêché. Les origines de l’église sont fort anciennes, comme l’atteste la châsse-reliquaire datée de l’époque mérovingienne. Son antiquité en fait une pièce rare. Il s’agit d’un petit coffret en cuivre estampé et doré, cloué sur une âme de bois de chêne ; le décor présente, sur une face, une croix à branches égales entourée de motifs d’entrelacs ; sur l’autre face, une grande croix de Saint-André détermine quatre espaces où apparaissent deux saints nimbés et deux croix potencées. Une pietà du XVIe est également conservée dans le trésor.

La Sudrie : Maison noble du XIVe siècle aux grandes fenêtres ogivales à arcades tréflées, soutenues par de fines colonnettes de grès qu’illustra le Cardinal Sudre, doyen du Sacré Collège, évêque de Marseille, mort en 1373. Inscription par arrêté du 19 mars 1927.

La Salvanie : Petit château aux tours coiffées d’ardoises dans un écrin de verdure, demeure des «De la Salvanie» famille riche en lieutenants de sénéchaussées et gens d’Eglise. Manoir privé non visitable.

Le vieux bourg : plusieurs maisons de type médiéval témoignent du passé dans la rue des armuriers, ou cote de la Reine.